Philippe COINTIN - Comédien

Philippe COINTIN - Comédien

Né en 1950 à Courbevoie, d'une mère gersoise de pure souche et livré à lui-même très jeune lors d'études primaires et secondaires déplorables, il sombre très vite dans la petite délinquance théâtrale avec le gang du Cornet à Dés - première prise d'otage du public à Toulouse dans la « Folie » - puis récidive dans deux autres spectacles.

Activement recherché, il s'expatrie à Bordeaux et se réfugie au Théâtre Job, chez Fartov et Belcher, puis au festival Sigma, ce qui lui vaudra une première condamnation de deux ans fermes au sein de la compagnie dramatique d'Aquitaine.

Une fois purgé sa peine, il revient à Toulouse, sa ville adoptive, où il est rapidement interpellé pour de petits larcins, mis en examen, jugé et incarcéré au « Centre pénitencier dramatique de Toulouse », pour une durée de quatre ans et six spectacles de travaux forcés.

Mais son amour du théâtre est plus fort que lui. Il réussit à s'évader, et rêvant d'être chef de gang, à son tour, sans trouver toutefois de complices à la hauteur, il commet un one man show au nom prédestiné de « Folitaires ».

Suivent une multitude de petites escroquerie : au total une cinquantaine de rôles pour la télé en tant que comédien, mais aussi comme chanteur.

Arrêté à nouveau, il est condamné à une peine de dix-huit ans de réclusion audiovisuelle et incarcéré à la Centrale de France 3.

Il s'évade en 91 et s'enfuit à Lisbonne pour faire un gros coup : quinze jours de tournage pour 3 heures d'émission à destination de la France. Mais trop exposé, il est repris de justesse par Interpol et réincarcéré à France 3 pour finir d'y purger sa peine de 18 ans. Malgré son lourd passé, France 3 lui donnera une nouvelle chance. Détenu modèle, il passe de la présentation à l'écriture puis de la production à la réalisation. Libéré par anticipation pour bonne conduite il disparaît totalement de la circulation, se réfugiant dans la France profonde...

Quelques petits délits, de-ci de-là, dans différents films lui permettront de subsister dans sa cachette gasconne.

En 2006, c'est à Lectoure que son ancien maître et complice, Jean-Pierre Armand le déniche, pour lui proposer en juillet 2007 le casse du siècle : «Je, François Villon » dans le merveilleux hôtel d'Assézat de Toulouse. Une aventure alléchante qu'il accepte sans hésitation...
histoire de prouver au Milieu que l'enfant terrible n'est pas du tout fini et qu'il est encore trés loin d'avoir rendu les armes... théâtrales.